Écrire,
c'est quelque chose que je fais depuis toujours.
C'est un peu comme
boire ou manger : c'est une nécessité, un besoin intrinsèque
qui s'est imposé très tôt dans ma vie.
Quand
j'ai appris à lire, j'ai découvert la lecture et la magie des mots.
Dès
l'enfance, vers l'âge de sept ans, je me suis passionnée pour les
livres de façon générale, alliant lecture et écriture. Je
maîtrisais plutôt bien les mots pour mon âge, et déjà j'écrivais
des récits plus ou moins longs, je fabriquais des livres que je
collectionnais. Cela amusait beaucoup mes parents.
Puis
écrire est devenu une habitude, que j'ai suivie au fil des ans.
Vers
vingt ans, c'est devenu viscéral. Un peu comme un besoin instinctif
dès qu'un peu de temps s'offrait à moi.
Aujourd'hui,
j'ai trente-trois ans et je prends le temps chaque jour, car plus
méthodique, je sais mieux situer mes priorités. J'adore jouer avec
les mots. J'ai souvent des fragments d'histoires qui se baladent dans
ma tête... Je passe donc pas mal de temps à prendre des notes au
cours de l'année.
Devenir
écrivain ? Jamais je n'y avait réellement songé. Je me rends
compte avec le recul que je nourrissais des doutes sur mes capacités
à être à la hauteur, et franchir les portes de ce monde inconnu me
faisait peur. La célébrité ? Je n'y pense même pas... C'est
une idée un peu vague, lointaine, réservée aux autres. Ce milieu
est tellement vaste.
Très
récemment, j'ai tenté l'aventure avec Createspace, en publiant mon
premier roman, Un soir de Noël.
Au
delà de faire partager des émotions, décrire des sentiments —
qui est un plaisir que j'ai découvert assez tard, — écrire est un
exutoire à part entière, car, quand je rédige, rature, fais des
recherches, toute absorbée que je suis dans mon projet ; je
mets en forme, corrige... Les pages sont complémentaires et
l'histoire prend tout son sens.
J'évacue mon stress et me sens
infiniment bien.
Je
sais que depuis toute petite, c'est pour cela que je suis faite.
Écrire
est une addiction qui je pense, ne me quittera jamais.